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Page mise à jour le 11/03/2019

Professionnels du BTP : le CACES en 3 questions

Le Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité (CACES) permet de valider les connaissances et compétences des travailleurs conduisant des engins de chantier et de levage. Selon les chiffres de l’Assurance-Maladie, 781 616 CACES ont été délivrés en 2017. Est-il obligatoire pour vos salariés ? Et quelle formation leur proposer ? Éléments de réponse.

Une formation CACES est-elle obligatoire pour obtenir l’autorisation de conduire des engins de chantier et de levage ?
© Kadmy - stock.adobe.com

Le CACES est-il obligatoire ?

L’Assurance-maladie préconise la détention du CACES pour prévenir les risques et les accidents mais il est autorisé de conduire des engins de chantier et de levage sans cette certification. Selon l’organisme professionnel de prévention du Bâtiment, il est seulement obligatoire « de suivre une formation à la conduite en sécurité, assurée par l’employeur, ou par tout autre organisme de formation ».

En revanche, il est indispensable d’avoir une autorisation de conduite pour manœuvrer les matériels suivants :

  • les grues à tour ;
  • les grues mobiles ;
  • les grues auxiliaires de chargement de véhicule ;
  • les chariots automoteurs de manutention à conducteur porté ;
  • les plateformes élévatrices mobiles de personnes ;
  • les engins de chantiers télécommandés ou à conducteur porté.

Une autorisation de conduite est délivrée par l’employeur sur la base d’une évaluation des compétences du travailleur.

Le CACES est donc un des moyens à votre disposition pour respecter la réglementation. Il vous permet de vous assurer, avant de lui délivrer une autorisation de conduite, que votre travailleur dispose bien des connaissances nécessaires et qu’il pourra travailler en toute sécurité, pour lui et les autres intervenants.

Quelle formation pour le CACES ?

  1. Votre salarié doit d’abord être déclaré apte par le médecin du travail ;
  2. Il suit ensuite une formation théorique (une journée en général). Au programme : réglementation, équipements de protection individuelle, les règles générales de prévention, exercices… ;
  3. Une formation pratique, de 1 à 4 jour(s) en moyenne selon le type de CACES, permet au travailleur d’acquérir toutes les notions techniques ;
  4. Une évaluation finale vient ponctuer la session. Le candidat doit obtenir une moyenne d’au moins 7/10, en théorie comme en pratique, avec des points éliminatoires.

Attention, il ne s’agit ni d’un diplôme, ni d’un titre de qualification professionnelle. Les CACES sont délivrés par des organismes testeurs certifiés.

À ce jour, il existe 6 sortes de CACES, selon le type d’engin, avec des validités variables :

  • CACES R372 m (engins de chantiers), 10 ans ;
  • CACES R377 m (grues), 5 ans ;
  • CACES R383 m (grues mobiles), 5 ans ;
  • CACES R386 (Plats-formes élévatrices mobiles de personnes), 5 ans ;
  • CACES R389 (chariots élévateurs à conducteur porté), 5 ans ;
  • CACES R390 (grues auxiliaires de chargement de véhicule sur camion), 5 ans.

Le CACES évolue en 2020 : quels changements sont à prévoir ?

Au 1er janvier 2020, de nouveaux référentiels CACES seront applicables. La CNAMTS et l’INRS ont en effet souhaité rénover le dispositif, avec de nouvelles recommandations de sécurité.

À partir de cette date, 8 types de CACES seront proposés, avec deux nouveautés (les ponts roulantes et portiques, et les chariots industriels à conducteur) :  

  • CACES R482 : engins de chantier ;
  • CACES R483 : grues mobiles ;
  • CACES R484 : ponts roulants et portiques ;
  • CACES R485 : chariots industriels à conducteur accompagnant limités aux gerbeurs de levée >1.20m ;
  • CACES R486 : plateformes élévatrices de personne ;
  • CACES R487 : grues à tour ;
  • CACES R489 : chariots industriels à conducteur porté ;
  • CACES R490 : grues auxiliaires.

À noter : les CACES passés avec les référentiels actuels seront toujours valables, hormis ceux ayant une validité de 10 ans. Ceux-ci devront être repassés au plus tard en 2025.

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