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Conseils pour votre quotidien d'entrepreneur

Page publiée le 20/09/2022

5 conseils pour vous aider dans votre projet de reprise d’entreprise artisanale

Jeune artisan en recherche d’une entreprise pour vous lancer, artisan plus aguerri en quête de développement, professionnel en reconversion … Quelle que soit votre situation, si vous envisagez de reprendre une entreprise artisanale, il est nécessaire de suivre quelques étapes clés. Découvrez nos conseils pour faciliter votre projet de reprise.

Choix de l’activité, réalisation du diagnostic, montage du business plan, audit d’acquisition, recherche de financement … Découvrez les grandes étapes de la reprise d’une entreprise artisanale.
© GettyImages - Olivier Rossi

Conseil n°1 : déterminer votre activité et trouver l’entreprise artisanale à reprendre

Boulangerie-pâtisserie, boucherie-charcuterie, fromagerie, chocolaterie, cordonnerie, menuiserie, maçonnerie, plomberie, salon de coiffure… Le choix est dense, c’est pourquoi en premier lieu, il est nécessaire de vous positionner sur le type d’entreprise artisanale que vous souhaitez reprendre. Ce choix s’opèrera naturellement selon vos aspirations personnelles ainsi que votre expérience passée. 

Une fois votre activité déterminée, reste désormais à trouver l’entreprise artisanale à reprendre. Pour cela vous pouvez vous appuyer sur la bourse nationale d’opportunités artisanales (BNOA), qui répertorie actuellement plus de 4 000 entreprises à reprendre. En renseignant votre département et votre domaine d’activité, vous obtiendrez toutes les annonces correspondant à vos critères de recherche. Les offres présentées ont toutes fait l’objet d’un diagnostic « expertise - transmission » concerté entre le cédant et un conseiller économique de la chambre de métiers et de l'artisanat.

Conseil n°2 : réaliser un diagnostic complet de l’entreprise artisanale visée

La réalisation d’un diagnostic est indispensable pour obtenir une vision précise des forces et faiblesses de l’entreprise artisanale que vous envisagez d’acheter.

Pour être utile, cette phase de diagnostic préalable doit être globale. Plus concrètement, vous devez vous pencher sur l’ensemble des aspects de l’entreprise : 

  • Son activité : son marché, ses concurrents, son degré de compétitivité, les risques du secteur… ;
  • Ses moyens : ses bâtiments, ses outils, ses brevets, ses stocks… ;
  • Ses ressources humaines : c’est un point souvent négligé par les repreneurs alors qu’il peut pourtant s’avérer décisif, en particulier pour les petites structures artisanales. Il s’agit notamment de vous assurer que le départ du dirigeant n’affecte pas la viabilité de l’activité : ses réseaux commerciaux, son savoir-faire essentiel… ;
  • Ses finances : la rentabilité de l’entreprise et sa santé financière globale ;
  • Ses contraintes juridiques : les normes, les labels, la réglementation relative à l’activité mais aussi les obligations contractuelles actuelles et à venir telles que les assurances ou les locations ;
  • Son environnement QSE (Qualité Sécurité Environnement) : l’utilisation de produits dangereux, la gestion des déchets…

Dans cette démarche, vous pouvez vous faire accompagner par un professionnel (un expert-comptable par exemple, un spécialiste de votre syndicat professionnel, votre chambre des métiers et de l’artisanat).

À noter

Bpifrance met gratuitement à votre disposition un outil permettant de réaliser en ligne un pré-diagnostic de votre projet de reprise.

Conseil n°3 : monter votre business plan de reprise

Qu’il s’agisse d’une création ou d’une reprise d’entreprise artisanale, la rédaction d’un business plan est une étape cruciale qui vous permettra de présenter votre projet de manière précise et réaliste à votre banquier. Ce dernier doit contenir une synthèse, des informations sur votre parcours professionnel, sur votre projet, la présentation de l’entreprise, les produits ou services vendus, l’état du marché et de la concurrence, la stratégie de développement, le dossier financier et le planning prévisionnel.

Conseil n°4 : s’assurer de la  viabilité de l’entreprise artisanale via un audit d’acquisition

La réalisation d’un audit d’acquisition s’appuie sur des échanges et des discussions avec le cédant, ses salariés éventuels s’il vous en donne l’autorisation, son écosystème… 

Il repose aussi, obligatoirement, sur la consultation d’un nombre relativement important de documents juridiques, comptables et financiers, parmi lesquels : 

  • Les statuts ;
  • Le PV de la dernière assemblée générale le cas échéant ;
  • Le bail commercial et les contrats en cours ;
  • Le bilan des trois derniers exercices avec leurs annexes ;
  • Les relevés de compte bancaire ;
  • Les échéanciers (fournisseurs, charges sociales, crédits…) ;
  • Les documents relatifs au matériel avec dates d’acquisition et tableau d’amortissement…

Ces documents doivent en théorie vous être remis directement par le cédant.

Conseil n°5 : trouver des aides pour la reprise de votre entreprise artisanale

Ultime étape : financer votre projet de reprise d’entreprise artisanale. Pour cela vous pouvez vous renseigner sur les aides disponibles, comme : 

  • L’ACRE (Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise), aide de Pôle Emploi qui permet de réduire les cotisations les premières années ;
  • L’ARCE (Aide à la reprise ou à la création d’entreprise), aide de Pôle Emploi qui permet de recevoir en capital une partie des allocations chômage d’un coup ;
  • Le dispositif NACRE (Nouvel accompagnement à la création ou la reprise d’entreprise), aide des régions au montage d’un projet de reprise d’entreprise, à la structuration financière et au lancement de l’activité ;
  • Les aides de votre région ;
  • Le crédit d’impôt pour la reprise d’une entreprise par ses salariés, aide du ministère de l’Économie et des Finances ;
  • Les garanties France Active, un réseau de soutien.
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© Julief514/Thinkstock
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