Les entreprises connaissent un contrôle fiscal tous les trois ans en moyenne. D'où l'intérêt d'être couvert par une protection fiscale.
Conseils pour votre quotidien d'entrepreneur
En tant que professionnel, vous n’êtes pas à l’abri d’un contrôle fiscal. MMA vous explique le déroulement de cette procédure pour vous y préparer au mieux.
Apprenez tout ce qu'il faut savoir en cas de contrôle fiscal dans votre entreprise.
© Stock /Demaerre
Avant toute chose, précisons qu’il existe différents types de contrôle fiscal :
Oui, dès lors que l’administration fiscale estime que des éléments pourraient disparaître si vous étiez préalablement avertie.
Sinon, le fisc est tenu de vous informer par courrier du contrôle à venir dans vos locaux, et cela au moins 2 jours à l’avance. Ne laissez pas traîner les choses car vous devez envoyer, le cas échéant, à l’administration fiscale une copie du fichier de vos écritures comptables dès le début des opérations de contrôle. S’il s’agit d’un avis d’examen de comptabilité, vous ne disposez que d’un délai de 15 jours pour transmettre ces fichiers.
Sachez qu’en 2021, 45 % des contrôles fiscaux engagés ont été réalisés suite à une analyse de données de masse (technologie dite de « data mining »)(1).
L’administration fiscale vous donne la possibilité de régulariser votre situation le cas échéant, sans attendre la fin de votre contrôle. Vous bénéficierez ainsi d’intérêts de retard réduits, à condition que ces erreurs aient été commises de bonne foi.
(1) « Bilan de la lutte contre la fraude fiscale : les chiffres clés de l’année 2021 », communiqué de presse du Ministère de l’Economie, 3 mars 2022.
Non. Généralement, les contrôles fiscaux sont effectués à distance, par échange de pièces. C’est une procédure fréquente pour les professionnels avec des chiffres d’affaires peu élevés.
Les grandes entreprises font aussi plus souvent l’objet de contrôles « sur place », au siège de l’entreprise, pour permettre des recherches et des échanges plus approfondis.
Outre le fichier de vos écritures comptables (en présence d’une comptabilité informatisée), le fisc peut vous demander d’autres pièces : factures, relevés de comptes bancaires, contrats… Le contrôle ne peut en principe porter que sur les 3 derniers exercices en date. Au-delà, il y a prescription.
Exemple : lors d’un contrôle réalisé en février 2023, l’administration peut potentiellement vérifier vos déclarations relatives aux années 2022, 2021 et 2020.
L’avis de vérification ou d’examen de comptabilité doit mentionner les années vérifiées. Une fois une période et un impôt vérifiés, ils ne peuvent pas, en principe, faire l’objet d’un autre contrôle.
La procédure de contrôle fiscal repose normalement sur un « débat oral et contradictoire » obligatoire entre le chef d’entreprise contrôlé et le vérificateur, qui permet de discuter et d’expliquer les points litigieux. Vous avez donc tout intérêt à répondre aux questions du vérificateur et à lui fournir les éléments justifiant votre position. Sachez que vous pouvez vous faire assister ou représenter par un tiers, votre expert-comptable notamment.
En cas d’examen de comptabilité, vos échanges auront surtout lieu par courrier, par téléphone ou par visioconférence. Si vous le souhaitez, un rendez-vous peut aussi être organisé dans le bureau du vérificateur.
Dans les deux cas, des demandes d’éclaircissements ou de justifications peuvent vous être adressées. Vous disposez d’un délai d’au moins 2 mois pour fournir les documents nécessaires : factures, relevés bancaires, contrats… Il est essentiel d’être coopératif, cela accélérera d’autant la procédure.
Lorsqu’il s’agit d’un examen de comptabilité, le contrôle ne peut excéder 6 mois à compter de la date de réception des copies des fichiers d’écritures comptables.
S’il est effectué « sur place », les investigations du vérificateur sont limitées à 3 mois pour les petites entreprises dont le montant du chiffre d’affaires ou des recettes brutes (hors taxes) sur chacune des périodes vérifiées n’excède pas :
Une fois le contrôle terminé, le fisc vous informe par courrier, de ses conclusions :
(2) « Charte des droits et obligations du contribuable vérifié », Direction générale des Finances publiques, janvier 2022.
Oui, vous disposez d’un délai de 30 jours (prorogeable, sur demande, de 30 autres jours) pour contester, par courrier ou courriel, la notification de redressement du fisc, en argumentant votre position. Si celui-ci maintient sa décision, vous pouvez soumettre votre désaccord à l’avis d’un médiateur indépendant. Il en existe plusieurs (Commission des impôts directs et taxes sur le chiffre d’affaires, commission départementale de conciliation, etc.). Le fisc vous indique ces interlocuteurs par courrier. Vous pouvez aussi saisir les supérieurs hiérarchiques de l’agent en charge du contrôle.
D’abord, vous devez régulariser les sommes qui auraient dû être payées au fisc. Ensuite, une majoration est appliquée à titre de pénalité. Cette majoration varie entre 10 et 100 % des sommes concernées selon les cas :
Enfin, vous devez régler des intérêts de retard, calculés au taux de 0,20 % par mois. En cas d’infraction grave (fraude fiscale), des sanctions pénales pourront en prime être prononcées.
Pour plus d’information sur l’ensemble des garanties qui s’imposent à l’administration fiscale, vous pouvez consulter la « charte des droits et obligations du contribuable vérifié » disponible sur le site internet de l’administration fiscale.
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En tant qu’entrepreneur, vous pouvez faire l’objet d’un contrôle fiscal. Avec l’extension protection fiscale de la garantie protection juridique professionnelle de l’assurance MMA PRO-PME, vous êtes assisté par votre expert-comptable pendant toute la durée du contrôle fiscal sur place ou URSSAF et les honoraires des spécialistes sont pris en charge(2).
(1) Assurée et gérée par Covéa Protection Juridique. Société anonyme à conseil d’administration au capital de 88077090,60 euros entièrement versé. Entreprise régie par le Code des assurances RCS LE MANS n°442 935 227. Siège social : 160 rue Henri Champion – 72045 LE MANS CEDEX 2.
(2) Nos prises en charge sont faites en application des garanties/options souscrites ainsi que des conditions, limites, exclusions de garanties et du montant des franchises fixées aux conditions générales (CG 352), aux conventions spéciales et aux conditions particulières du contrat d’assurance MMA PRO-PME disponibles sur mma.fr ou en agence. Pour en savoir plus, contactez votre Agent général MMA.
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