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Conseils pour votre quotidien d'entrepreneur

Page mise à jour le 07/02/2024

5 conseils pour répondre à un besoin de main-d’œuvre au sein de votre entreprise

Secteur du BTP, restauration-hôtellerie, industrie… Depuis la crise sanitaire du Covid-19, nombreuses sont les entreprises qui rencontrent des difficultés pour recruter. C’est particulièrement le cas des TPE-PME qui ne disposent pas d’un service de ressources humaines. Si vous aussi vous faites face un besoin de main d’œuvre, voici un tour d’horizon des possibilités qui s’offrent à vous pour recruter.

Découvrez nos 5 conseils pour faire face à un besoin de main d’œuvre.
© iStock

1. Miser sur la formation et encourager le développement des compétences 

Dans un marché de l’emploi de plus en plus tendu, une première solution consiste à encourager la formation en interne.
Au-delà d’une obligation légale, l’investissement dans la formation de vos salariés, nouveaux comme anciens, vous permet notamment de lutter contre les pénuries de main-d’œuvre qualifiée et le turn-over. 

Pour cela, vous pouvez dispenser des formations en interne en désignant par exemple un responsable de la formation, ou en externe, en recourant à des centres de formations qualifiés dans votre domaine d’activité. Le CPF (Compte de Formation Personnel) vise par ailleurs à encourager le développement des compétences et le parcours de formation. N’hésitez pas à en informer vos salariés et à les conseiller dans leur projet de formation afin de mettre en accord les besoins de votre entreprise et leur évolution professionnelle. Les formations éligibles au CPF sont inscrites sur une liste consultable sur le site www.moncompteformation.gouv.fr après inscription.

BON À SAVOIR

En tant qu’employeur, vous avez l’obligation d’effectuer avec votre salarié un entretien professionnel portant sur le développement de ses compétences tous les deux ans.

2. Recruter un apprenti ou un alternant 

Autre solution qui s’offre à vous si vous faites face à une pénurie de main-d’œuvre : recruter un apprenti ou un alternant au sein de votre entreprise.  Aujourd’hui, de plus en plus de formations peuvent s’effectuer en alternance, pour preuve, à fin octobre 2023, la France comptait 1 017 500 apprentis, soit un effectif en hausse de 6,2 % par rapport à fin octobre 2022(1). Le recrutement d’un apprenti ou d’un alternant vous permet de former un futur professionnel de votre secteur d’activité en vue de son embauche. Par ailleurs, le coût d’un(e) jeune en alternance est moins élevé que celui d’un salarié en CDI ou en CDD. Accueillir un ou des alternants vous permet également de bénéficier d’un certain nombre d’aides financières.

BON À SAVOIR

Grâce au simulateur d’aide, vous pouvez découvrir en quelques clics le montant des aides dont vous pourrez bénéficier. Il vous suffit de renseigner le type de contrat choisi (professionnalisation ou apprentissage), la durée, le niveau de formation visé ou encore l’effectif de l’entreprise.

3. Miser sur le CDD pour pallier un besoin ponctuel de main-d’œuvre 

Pour répondre à un besoin ponctuel de main-d’œuvre, la solution qui vient naturellement à l’esprit s’appelle Contrat à Durée Déterminée (CDD). Ce type de contrat a pour mérite de limiter la prise de risque : le terme du contrat est connu. Contrepartie de cette précarité, le CDD ne peut pas être utilisé à tort et à travers, les situations pour lesquelles vous pouvez y avoir recours sont définies par la loi (remplacement d’un salarié absent, accroissement temporaire d’activité…).

De la même façon veillez à bien gérer la durée du CDD. L’entreprise comme le salarié seront liés pendant toute la durée du contrat sans possibilité de se séparer unilatéralement de leur engagement. Cette contrainte devra être prise en compte lors de l’embauche : si la durée d’emploi est longue, l'entreprise pourra avoir intérêt à opter pour une durée inférieure au besoin et à renouveler le contrat si le candidat donne satisfaction.

4. Opter pour l’intérim pour faire face à un manque de main-d’œuvre 

Si l’intérim coûte plus cher qu’un CDD cette formule s’avère beaucoup plus souple et d’une mise en œuvre simplifiée pour l’entreprise : pas de recrutement à organiser, aucune démarche administrative, pas de fiche de paie à éditer. En plus de vous décharger des tâches administratives, le recours à l’intérim permet de moduler la durée du contrat à raison de 1 jour pour 5 jours de travail, sans toutefois pouvoir excéder 10 jours. Par exemple une mission d’un mois pourra être allongée ou réduite de 6 jours selon les besoins de l’entreprise. Autre avantage, l’intérim n’est pas réservé aux emplois peu qualifiés. De nombreuses agences se sont spécialisées par métier ou secteur d’activité.

Pour des missions de courte ou très courte durée, la spécialisation peut être la garantie de personnels compétents et très rapidement opérationnels.

5. Faire appel à la sous-traitance 

Cette option peut conjuguer l’intérêt du contrat de courte durée, dans la mesure où la prestation porte sur une tâche et/ou une durée déterminée, et les avantages du CDI puisque le prestataire est immédiatement opérationnel, totalement autonome et que rien ne vous interdit d’instaurer avec votre sous-traitant une collaboration durable, ce que ne permettra pas le contrat de courte durée.

Inconvénient de la formule : le prestataire est un travailleur indépendant, vous ne pourrez donc pas insérer dans le contrat de clause d’exclusivité.

La sous-traitance peut s’avérer très utile pour organiser et sécuriser le lancement d’une nouvelle activité. Imaginez une jeune entreprise qui souhaite commercialiser un produit alimentaire innovant. Le produit est prometteur mais le marché est à créer de toutes pièces. Dans un tel contexte, le recours à la sous-traitance peut être une stratégie efficace. La jeune start-up n’a pas besoin d’investir dans une chaîne de fabrication et pourra consacrer tout son temps et son argent à la mise en marché de ses produits. Cerise sur le gâteau : le sous-traitant apporte, en plus de la capacité de production, une maîtrise technique et une garantie sanitaire des produits qui auraient pu faire défaut aux porteurs de projet.

(1) Dares ; Système d'Information sur l'Apprentissage, 28 décembre 2023

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(1) Nos prises en charge sont faites en application des garanties/options souscrites ainsi que des conditions, limites, exclusions de garanties fixées aux conditions générales et aux conditions particulières du contrat souscrit disponibles sur mma.fr ou en agence.

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