Conseils pour votre quotidien d'entrepreneur
Le stress lié au travail peut jouer sur l’état de santé des chefs d’entreprise. C’est l’un des résultats de l’enquête MMA sur la Santé du dirigeant menée en 2016. Avec quelques conseils faciles à suivre, il est possible de lutter contre ce stress.
Prendre son temps avant de répondre à une demande est crucial. En effet, plus d’un tiers des dirigeants manque de temps pour réaliser toutes les tâches qui leur incombent. Donner une réponse trop rapide, parfois inappropriée peut être ensuite source de regrets. Se laisser le temps de la réflexion, apprendre à dire « non à l’immédiateté » permet ainsi de mieux dire « oui » aux priorités de son entreprise.
Quels sont les signes à reconnaître ?
Aucune demande express d’un client, aussi importante soit-elle, ne nécessite une réponse à la minute. Il est tout à fait possible de ne pas décrocher son téléphone lorsqu’on est plongé dans un dossier ou sa comptabilité, tout comme ne pas répondre immédiatement à un e-mail.
Dans certaines situations, un dirigeant peut ne pas être joignable, dans un avion ou dans un train par exemple, et ne pas pouvoir répondre à son client.
Mieux vaut rester concentré sur son activité du moment et optimiser ainsi le temps de son travail.
Prendre deux minutes afin d’identifier les fuites d’énergie, c’est-à-dire les activités non essentielles qui détournent l’attention, permet de réduire les risques de burn-out.
Savoir identifier trois activités dans lesquelles un dirigeant aime s’investir en dehors du travail, que ce soit dans sa vie familiale, une activité artistique, un sport, son développement personnel, s’avère vital. Car le burn-out résulte souvent d’un déséquilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Pour un dirigeant, investi à 100 % dans son entreprise, il est donc très important de garder l’équilibre entre les deux.
Le stress influe sur la qualité du sommeil. 10 % des adultes en France prennent un somnifère de manière chronique c’est-à-dire pratiquement toutes les nuits. Lors de déplacements avec, à la clé, des réunions importantes le lendemain, il est parfois plus facile d’y recourir pour un sommeil à la demande. Or une accoutumance se crée et il devient souvent très difficile d’arrêter la prise de ces hypnotiques. Ces médicaments doivent donc être réservés à des situations exceptionnelles et non pas à la pratique régulière. Si toutefois, ce n’est pas possible, limiter leur prise à trois fois par semaine maximum est recommandée pour éviter l’accoutumance.
Faire 2 à 3 siestes de 20 minutes par semaine, même au bureau, et pas uniquement le week-end, permet de mieux travailler en horaires décalés ou en horaires de nuit. En effet, des études récentes montrent que la sieste répare toutes les anomalies inflammatoires et métaboliques, liées à la privation de sommeil.
Autres bienfaits de la sieste :
(Merci au Professeur Damien Léger, Président de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, au Dr Maria-Antonia Quera-Salva, neurologue, Responsable Unité de Sommeil à Hôpital Raymond-Poincaré - AP-HP, au Docteur Patricia Martel, formatrice sur le burn-out)
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