Conseils pour votre quotidien d'entrepreneur
Mésentente personnelle, divergence de points de vue… : il n’est pas rare que des conflits émergent entre associés. Mais que faire s’ils finissent par s’aggraver, au point d’impacter la bonne marche de la société ? Voici 5 solutions pour sortir de l’impasse.
5 solutions pour gérer un conflit avec votre associé.
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Une source fréquente de conflit entre associés repose dans les votes de décisions collectives. Par exemple :
Avant d’engager toute action judiciaire, il est conseillé d’essayer de trouver une solution amiable. Outre les tentatives de discussion avec votre associé, vous pouvez :
Si aucune solution amiable n’a pu être trouvée et avant d’engager une action en justice, vous pouvez envisager l’exclusion de l’associé. Cette procédure présentant l’intérêt de pouvoir être mise en œuvre au sein même de la société, sans recourir à un juge.
Mais pour cela, il est impératif d’avoir prévu une clause d’exclusion dans les statuts de votre société. Une clause qui doit fixer précisément les conditions et les modalités de cette procédure, à savoir :
Vous veillerez par ailleurs à respecter les deux grands principes qui encadrent l’exclusion d’un associé :
En cas d’échec des solutions précédentes, vous avez la possibilité d’engager une action en justice. Selon les cas, il peut s’agir :
Sachant que ces trois actions en justice sont soumises à une condition : il vous faudra démontrer que le vote des associés visait leur seul intérêt, au détriment à la fois de celui des autres associés et de celui de la société.
La nomination d’un administrateur provisoire par un juge peut être sollicitée par l’un de vous ou par les dirigeants en cas de crise sociale aigüe (c’est-à-dire de nature à mettre en péril l’entreprise). La désignation d’un mandataire ad hoc (pour une mission précise) ne pouvant pas suffire au règlement du conflit.
La mission de l’administrateur provisoire ? Gérer la société, de manière temporaire, en lieu et place des dirigeants (alors dessaisis de leurs fonctions). Il perçoit pour cela une rémunération, dont le montant est fixé par la décision qui prononce sa nomination. Une rémunération en principe assumée par la société, bien qu’il soit envisageable de faire peser cette charge sur les associés responsables de cette crise.
Autre solution en cas de conflit grave avec vos associés, qui paralyserait par exemple le fonctionnement de l’entreprise : la dissolution de société anticipée pour mésentente. Tout associé peut engager cette action judiciaire, à l’exception de celui qui se trouve à l’origine de la mésentente.
Mais avant d’initier une telle démarche, il est essentiel d’évaluer sérieusement les conséquences (économiques, fiscales…) de la disparition de votre entreprise.
À noter : plutôt que d’avoir à dissoudre la société pour mésentente entre associés, il peut être utile de prévoir dès le départ, dans les statuts, une clause d’exclusion permettant le départ de l’un d’eux.
Les avantages d’un contrat capital décès en cas de disparition d’un associé
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