Stockage, préparation, épandage de produits phytosanitaires sont autant d’étapes délicates pour votre santé...
Conseils pour votre quotidien d'entrepreneur
Pour travailler en toute sécurité, l’utilisation d’un pulvérisateur agricole nécessite certaines précautions. Parmi elles : la mise en place de mesures de protection pour vous et vos ouvriers agricoles, sans oublier l’entretien régulier de votre matériel. A partir du 1er janvier 2021, vous veillerez d’ailleurs à le faire contrôler non plus tous les 5 ans, mais tous
les 3 ans.
Afin de limiter les risques, vérifiez l’état de votre pulvérisateur agricole régulièrement.
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Un entretien régulier de votre matériel agricole ne permet pas seulement de garantir son bon fonctionnement pour une pulvérisation sans risque pour vous. Il contribue aussi à limiter les pannes qui pourraient nécessiter une intervention, parfois en cours de traitement, dans des conditions de sécurité non optimales.
Contre ces dangers, il convient de prendre le temps de vérifier l’état de votre équipement avant chaque traitement (alignement des buses et des bras de la rampe, contrôle du manomètre et des anti-gouttes…), et une fois terminé, de réaliser un nettoyage complet de votre pulvérisateur agricole (rinçage de la cuve, nettoyage des buses, vidange de la pompe…).
La loi vous oblige par ailleurs à faire contrôler votre pulvérisateur agricole au moins une fois tous les 5 ans jusqu’au 31 décembre 2020, puis tous les 3 ans à partir du 1er janvier 2021. Sont concernés :
Cas particuliers des pulvérisateurs achetés neufs à partir du 1er janvier 2021 : le délai du premier contrôle reste fixé à 5 ans. Les contrôles suivants devront quant à eux intervenir tous les 3 ans.
À noter : si vous ne respectez pas cette obligation de contrôle de votre pulvérisateur, vous pouvez être sanctionné et devoir payer une amende qui peut atteindre jusqu’à 1 500 €.
Avant de procéder à la pulvérisation, un petit rappel :
Ensuite, à défaut de pouvoir supprimer totalement les risques, vous pouvez mettre en place un ensemble de solutions pour limiter votre exposition et celle de vos ouvriers agricoles. Par exemple :
Bon à savoir : jusqu’au 31 décembre 2020, vous pouvez demander à bénéficier d’une aide pour l’acquisition ce certains matériels, comme :
Cette aide s’adresse aux exploitants agricoles (exploitants individuels, GAEC, EARL, SCEA) et aux coopératives d’utilisation de matériel agricole (CUMA). Son montant s’élève à 30 % ou 40 % du coût HT du matériel, selon les cas. Un taux majoré de 10 points pour :
L’aide est plafonnée à 40 000 € HT, avec un montant minimal de dépenses de 500 €.
> Pour déposer votre demande, rendez-vous sur le site de FranceAgriMer avant le 31 décembre 2020
Malgré tout, des incidents peuvent survenir : projection à l’ouverture d’un produit phytosanitaire, débordement de la cuve au moment du remplissage, inhalation pendant le traitement, contact avec une buse bouchée…
Contre la contamination par voie cutanée, par inhalation ou par ingestion, il est donc impératif de vous doter des équipements de protection individuelle (EPI) adéquats. Écrans faciaux, lunettes, vêtements de protection, gants, bottes… : pour faire le bon choix, évaluez les risques liés à votre usage du pulvérisateur.
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En cas d’accident de travail d’un de vos salariés, si vous ne lui avez pas remis d’équipements de sécurité, vous pourriez être mis en cause pour faute inexcusable de l’employeur. L’assurance de la faute inexcusable de l’employeur est proposée dans votre contrat Multirisque Professionnelle MMA Agri(1). Parlez-en à votre Agent MMA.
(1) Dans les conditions, limites et exclusions de garanties fixées au contrat MMA AGRI et MMA Viti.