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Travailler en freelance : 4 conseils pour choisir votre statut juridique
Avant de vous lancer en indépendant freelance, une question essentielle se pose : celle de votre statut juridique. En effet, c’est de lui dont va dépendre votre régime fiscal et social notamment. Plusieurs options s’offrent à vous : monter une entreprise individuelle, créer une société ou opter pour le portage salarial. Suivez le guide !

Différents statuts juridiques sont possibles pour travailler en freelance.
© gpointstudio - stock.adobe.com
1. Choisir la forme d’une entreprise ou d’une société pour votre activité freelance
Le choix de votre statut juridique n’est pas à prendre à la légère ! C’est lui qui va déterminer :
- votre régime fiscal et social ;
- vos obligations comptables ;
- ou encore l’étendue de vos responsabilités en tant que dirigeant.
Mieux vaut donc prendre en compte tous ces paramètres pour trouver le statut freelance le plus adapté à votre situation.
Pour devenir indépendant, vous avez le choix entre :
- monter une entreprise individuelle : vous ne formez qu’une seule personne avec votre entreprise. Vous serez imposé dans l’entreprise à l’impôt sur le revenu et relèverez du statut des travailleurs non-salariés (ancien RSI) ;
- opter pour une société unipersonnelle, si vous n’avez pas d’associés (EURL, SASU…) : votre société aura une personnalité distincte. Votre responsabilité de dirigeant sera alors limitée en cas de difficultés, votre patrimoine personnel ne sera pas saisi.
2. Adapter votre structure au chiffre d’affaires visé
En tant que freelance indépendant, l’entreprise individuelle pourra vous intéresser :
- elle entraine des formalités de création plus légères et moins coûteuses ;
- son fonctionnement est plus libre.
Elle convient mieux à des activités en démarrage, le temps de tester le concept, avec un chiffre d’affaires plus faible, et si vous n’avez pas prévu de vous associer plus tard.
Vous pouvez même opter pour sa version ultra-simplifiée si vous ne dépassez pas un certain seuil de chiffre d’affaires : l’auto-entreprise (ou micro-entreprise), qui bénéficie de charges sociales moindres et d’une gestion simplifiée. Cette structure est particulièrement adaptée si :
- vous n’avez pas de frais importants à déclarer avec votre nouvelle activité, ces frais n’étant pas déductibles ;
- vous ne souhaitez pas récupérer la TVA sur vos achats (vous n’êtes pas soumis à la TVA si votre chiffre d’affaires est inférieur à 82 800 euros pour les activités commerciales et d’hébergement, et 33 200 euros pour les prestations de service et les activités libérales).
Mais attention, certaines activités ne sont pas autorisées sous ce statut, comme par exemple les loueurs de biens, les notaires…
3. Travailler en freelance avec ou sans partenaires
La société est recommandée si :
- votre activité de freelance indépendant représente un certain volume de chiffre d’affaires et est amenée à se développer rapidement ;
- vous prévoyez de vous associer à des partenaires ;
- vous voulez lever des fonds (pour faire entrer des partenaires au capital) ou emprunter à la banque.
Cependant, il est important de préciser que la société est synonyme d’un formalisme plus lourd et de contraintes de gestion importantes, telles que :
- rédiger des procès-verbaux ;
- avoir un comptable ;
- tenir des registres ;
- publier des publicités légales...
4. Pourquoi ne pas envisager le portage salarial ?
Pour travailler en freelance sans prendre de risques, vous pouvez aussi opter pour le portage salarial. Dans ce cadre :
- vos clients règlent vos prestations à une société de portage ;
- celle-ci vous reverse ensuite les montants sous forme de salaire, dans le cadre d’un contrat de travail.
Cette solution vous permet de bénéficier de la protection sociale des salariés, notamment des allocations chômages en cas d’arrêt de votre activité.
Pas de formalités administratives de création d’entreprise, mais en contrepartie vous versez une commission à la société de portage (en moyenne entre 10 % et 15 % du chiffre d’affaires).
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