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Le 24 octobre 2017, l’Assemblée nationale a voté la première partie du projet de loi de Finances pour 2018. Parmi les modifications apportées par les députés, plusieurs concernent les entreprises. Décryptage.
Plusieurs amendements du projet de loi de Finance 2018 concernent les entreprises.
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Les députés ont souhaité que les plus-values professionnelles nettes à long terme réalisées par les entreprises relevant de l’impôt sur le revenu soient désormais imposées au taux de 12,8 % au lieu de 16 %.
Pour mémoire, les plus-values professionnelles sont considérées comme étant « à long terme » lorsqu’elles portent sur des immobilisations détenues depuis au moins 2 ans. Et dans le cas des immobilisations amortissables, seule la quote-part de plus-value qui excède le montant des amortissements pratiqués peut être considérée comme étant à long terme.
Deux mesures ont été adoptées dans le cadre du projet de loi de Finances pour 2018, avec pour effet d’étendre le champ d’exonération des entreprises installées en zone de revitalisation rurale (ZRR) :
La déduction exceptionnelle de 40 % (dite suramortissement) serait prolongée jusqu’au 31 décembre 2019 pour les véhicules :
La taxe sur les certifications d’immatriculation, qui est due dès lors que vous faites l’acquisition d’un véhicule de tourisme d’occasion, ferait l’objet d’aménagement. Son tarif dépendrait de la puissance fiscale du véhicule, que le véhicule ait ou non fait l’objet d’une réception communautaire.
Le barème envisagé dans le projet de loi de Finances pour 2018 est le suivant :
Puissance fiscale (en chevaux-vapeur) |
Tarif (en euros) |
Puissance fiscale < 9 |
0 |
10 < puissance fiscale < 11 |
100 |
12 < puissance fiscale < 14 |
300 |
15 < puissance fiscale |
1 000 |
La taxe étant réduite d’un dixième par année entamée depuis la date de première immatriculation.